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Patrimoine



Courteuil est situé dans la vallée de la Nonette, sur la route entre Chantilly et Senlis. La commune est composée du bourg de Courteuil et du hameau de Saint-Nicolas d'Acy. Elle s'étend jusqu'en limite du bois du Gendarme, composante la plus septentrionale de la Forêt de Chantilly.

Histoire
Le territoire découvert est limité au Sud par la Nonette, à l’Est par le ruisseau de la Fontaine des Près, au Nord Est par la route de Senlis à Creil.
Courteuil  était une dépendance du Comté de Senlis dont Charles le Chauve fit présent sous le nom de Villa Cortilionis à l’abbaye de Saint Denis en 860.
 
La seigneurie appartint à la maison des Bouteillers propriétaires de Chantilly jusqu’au milieu du 14e. Guillaume IV est le dernier de cette famille qui l’ait  possédée.
 
Courteuil passa successivement avec la baronnie de Chantilly aux maisons d’Erquery, de Clermont, de Laval, d’Orgemont et au duché de Montmorency et, en 1650, à la maison de Condé, dont les Princes agrandirent leur domaine par de nombreuses acquisitions dont les bois du prieuré de Saint Nicolas d’Acy.
Le dernier d’entre eux, duc de Bourbon, mort en 1830 sans héritiers, légua Chantilly à l’un de ses neveux, le duc d’Aumale.
Lui même sans héritiers, ce dernier légua en 1884 le domaine de Chantilly et ses collections à l’Institut de France, actuel propriétaire de la majeure partie des terres de Courteuil Saint Nicolas d’Acy.
 
La cure dédiée à Saint Gervais était sous le patronage du prieuré de Saint Nicolas d’Acy. Elle fut réunie au 16e avec les paroisses de Saint Firmin et Saint Léonard; la population ayant beaucoup diminué à cause des guerres et des épidémies.
 
Saint Nicolas d’Acy  à l’Est de Courteuil est le hameau dans lequel était situé le prieuré de l’ordre de Saint Benoît, nommé Saint Nicolas d’Acy (ou d’Assy). Il fut fondé en 1098 par Robert, Vidame de Senlis (généralement ecclésiastique chargé des biens temporels de l’évêque) baron de Survillers qui obtint de l’évêque Jules Lietaud l’autorisation d’établir à Acy des religieux venant de Saint Martin des Champs à Paris.
Jean de la Tour, dont on peut voir la pierre tombale à l’église de Courteuil, fut l’un des principaux bienfaiteurs du nouveau monastère. Ce monastère fut toujours subordonné à celui de Saint Martin des Champs. Il devait y avoir dans cette maison 9 moines. L’église et les bâtiments ont été démolis. Il ne reste que la terrasse qui domine la Nonette, éloignant l’ancien monastère des inondations fréquentes de la rivière. 



Monuments & Personnalité
  • Eglise Saint Gervais :
Eglise du XIIIeme remaniée aux XV et XVIeme.
Nef avec voûtes et chapiteaux du XIIIeme.
Fonts baptismaux et statue de la Vierge du XIVeme. Pierres tombales.
  • Moulin de Courteuil :
Il dépendait de Guillaume de Montmorency, seigneur de Chantilly, à la suite d'un accord avec les religieux de Saint Nicolas "dont les deux moulins en amont ne devaient pas porter préjudice à celui-ci". Le moulin qui appartenait en 1834 à Fasquel a été complètement reconstruit d'après le système américain. Il produisait 36.000 hectolitres de farine, employait cinq ouvriers et de ce fait était une des usines les plus importantes du département. Ce moulin qui était en bois a brûlé en 1954. Il appartenait à la famille Lecoeur et a été reconstruit en 1955. Le moulin a cessé son activité en 2016.
  • Moulin de Saint Nicolas (dit moulin Denise) :
Sa construction remonte au XI ème siècle. Moulin à huile, à blé, à fouler le drap, c'est au 19 ème siècle, un petit moulin resté dans la technique traditionnelle à la française. Sa force motrice fut également utilisée, de 1508 à 1827, par une blanchisserie, puis par une filature de coton et ensuite de laine. A la fin du 19 ème siècle, il y avait une scierie de pierre. En 1900, le moulin est occupé par une fabrique de mesure linéaire, d'instruments d'optique et de précision. En 1911, la roue a été remplacée par une turbine qui a cessé de fonctionner en 1964.

  • L’abbé Prévost :
De son vrai nom Antoine Prévost. Né en 1697 à Hesdin, Pas de Calais, mort en 1763 à Courteuil.  Sa première œuvre a été publiée en 1728. Il avait 31 ans. L'abbé Prévost a écrit notamment : Mémoires et aventures d'un homme de qualité (1728), Manon Lescaut (1731), Cleveland (1731-1739), Le philosophe anglais, ou histoire de M.Cleveland fils naturel de Cromwell, écrite par lui-même (1732-1739), Le doyen de Killerine (1735-1740), Campagnes Philosophiques (1741), Les Nouvelles Lettres anglaises (1755).
Une croix marque l'endroit où l'auteur de Manon Lescaut, l'abbé Antoine Prévost, tomba frappé d'apoplexie le 25 novembre 1763.
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